« Lorsque le sage montre les étoiles avec son doigt, l'idiot regarde le doigt »
proverbe chinois
Jeudi 5 avril, il y avait hélas peu de monde pour admirer « Les beautés du ciel »
qu'Alain Bondino nous avait promises. Pourtant l'asnora, l'association normande
d'astronomie, s'était pliée en quatre pour nous faire découvrir notre espace.
Nos conférenciers nous ont montré, à tour de rôle, les merveilles de l'univers,
notre univers immédiat avec le système solaire puis l'univers plus lointain, celui
des étoiles et des galaxies.
éruption solaire taches solaires couronne solaire
Le soleil est une étoile parmi des milliards d'autres mais notre étoile dont on voit
quelques aspects au-dessus, elle est née il y a un peu plus de quatre milliards
d'années. Elle doit vivre encore quatre milliards d'années, ouf ! Le soleil est
notre source de vie et, depuis que l'homme est apparu sur Terre, a été déifié,
Râ pour les égyptiens, Hélios pour les grecs ou encore Huitzilopochtli pour
les aztèques qui nous ont prévu la fin du monde en 2012 !
Notre système solaire, né pratiquement en même temps que notre soleil
il y a quatre milliards d'années, comporte neuf planètes enfin on devrait dire
huit puisque la dernière, Pluton et son compagnon Charon ont été rétrogradés
au rang d'objets célestes comme les astéroïdes. Les quatre premières, dites
telluriques, sont solides, Mercure, inhospitalière comme Vénus qui la suit, la
Terre, notre berceau à la beauté incommensurable depuis qu'on peut l'observer
de l'espace et Mars, prochain objectif de la conquête de notre espace.
Les quatre suivantes sont des géantes gazeuses, un très petit noyau solide
entouré de gaz, Jupiter et son cyclone permanent, Saturne et ses anneaux,
Uranus la bleue et Neptune la glacée...
Nous ne pouvons pas quitter la description du système solaire sans parler
des comètes dont la plus célèbre est la comète de Halley qui aurait été
observée en 1066 et a été représentée sur la tapisserie de Bayeux. et
la comète de Hale-Bopp observée en avril 1997 par Monsieur Cavaroz,
ex proviseur du lycée Alain Chartier (l'un des quatre conférenciers), dans
la cour du lycée avec un groupe d'élèves.
Ces comètes nous arrivent du fin fond du système solaire alors que les
astéroïdes quittent, parfois, la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et
Jupiter. Ces astéroïdes, en particulier ceux qu'on appelle les géocroiseurs
qui viennent à proximité de la Terre, constituent un danger effroyable.
Certains d'entre eux, qui sont venus frapper la Terre, sont à l'origine de
l'extinction d'espèces comme les dinosaures il y a 60 millions d'années.
Les cratères d'impact sont encore visibles pour certains d'entre eux.
Quel président des états unis a dit « La conquête de l'espace est la
nouvelle frontière du peuple américain » ?
Si l'exploration des planètes est du domaine d'une vie humaine, l'exploration
de l'espace extrasolaire est du domaine de plusieurs générations consécutives
de vie humaine. L'étoile la plus proche est quand même à quatre années
lumière de notre planète, c'est Proxima Centauri. Seule la science fiction
permet d'imaginer le voyage.
Notre soleil, une étoile ordinaire somme toute, est localisée dans un des
bras spiraux de notre galaxie dont la forme ressemble certainement à l'image
ci-dessus là où il y a le point rouge.
Son destin, comme celui des étoiles du même type, est de mourir lorsqu'elle
aura épuisé son combustible, l'hydrogène, dans environ quatre milliards d'années.
Le soleil se mettra à gonfler démesurément absorbant progressivement toutes
les planètes environnantes. Toute vie aura disparu depuis longtemps sur la Terre.
Elle aura alors l'aspect de la nébuleuse en anneau de la Lyre au centre de
laquelle il reste une naine blanche.
Elle aura éjecté les atomes, carbone, oxygène, azote etc... nécessaire à la
vie ailleurs. Nous sommes donc constitués de poussières d'étoiles, le cycle
éternel de la vie.
Il existe des fins plus dramatiques pour les étoiles plus massives que le soleil.
Elles explosent avec une violence inouïe, ce sont les supernovae. L'intensité
lumineuse de l'explosion est telle qu'elle est visible en plein jour quand cette
explosion a lieu dans notre galaxie, ce qui s'est produit en 1054 et a été
observée en Chine, les chinois l'appelant l'étoile invitée. Ce qui reste de
cette supernova constitue la nébuleuse du Crabe.
L'univers regorge de merveilles et n'a pas fini de nous étonner.
" Ce qui est admirable, ce n'est pas que le champ des étoiles soit si vaste,
c'est que l'homme l'ait mesuré" Anatole France
Charles Hubert Millevoye (1782-1816) écrit, à la même époque, un
poème en quatre chants intitulé « Alfred, roi d' Angleterre » dans lequel
il évoque, au premier chant, le combat d'Alfred et de Ubba le scandinave.
Voici le lien pour ce chant :
http://books.google.fr/books?id=MvgqAAAAYAAJ&pg=PA173&lpg=PA173&dq=alfred+roi+d'angleterre+millevoye
&source=bl&ots=oi7ZXo7CKl&sig=h-KY1a2BkJFec_2gYfU1ixJdSdw&hl=fr&sa=X&ei=89M4T_TdCKfA0QXHh4SaAg&sqi
=2&ved=0CE8Q6AEwCA#v=onepage&q&f=false
Charles Victor Prévost d'Arlincourt(1788-1856) écrivit un poème épique
intitulé « Charlemagne ou la Caroléide » dans lequel il exalte le courage et
la force des Scaldes ou Scandinaves :
« le Scalde voit la mort et rit... »
« être libre ou mourir est notre cri de guerre
à haïr les tyrans nous instruisons la terre »
Joseph Arthur de Gobineau (1816-1882) est l'auteur d'un essai sur
l'inégalité des races humaines dans lequel il écrit à propos des Normands :
« Les Normands n'ont pas transformé le caractère de leurs sujets ;
ils étaient trop peu nombreux pour obtenir un pareil résultat. Ils se
sont perdus au sein des masses populeuses qui n'ont fait qu'augmenter
autour d'eux, et dans lesquelles les invasions tatares du moyen âge ont,
sans cesse et sans mesure, augmenté l'influence énervante
du sang finnique »
( NDLR : finnique= groupe de langues finno-ougriennes comprenant le
groupe balto-finnois, le groupe volgaïque et les langues permiennes.
Source dictionnaire Larousse électronique)
Mais il est temps de laisser la parole àJean Renaud pour conclure :
« Le thème des vikings revient sans cesse dans la littérature
française. Au moyen âge, les auteurs insistent sur leur nature
terrifiante. Au 18ème siècle, on oublie leur barbarie, on prône leur
supériorité. Lors de la vague romantique, on exalte leur esprit
d'aventure, leur férocité et leur bravoure. Chateaubriand s'intéresse
à eux, Leconte de Lisle leur fait une place dans sa poésie,
Victor Hugo rédige Athélie. Après un flot de poésie et d'écrits
régionalistes, les romanciers s'emparent du thème, à commencer
par Eugène Sue et, tout au long du 20ème siècle, ont peine à échapper
au tenace héritage romantique. »
Ne dit-on pas « Charité bien ordonnée commence par soi-même »,
Jean Renaud, par modestie, n'a pas voulu, semble-t-il, faire sienne cette
devise et pourtant il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les vikings
dont le livre ci-dessous « La Normandie et les Vikings »
Montesquieu( 1689-1755) développe la théorie des climats dans l'essai
philosophique « de l'esprit des lois »(1748)
« Vous trouverez dans les climats du nord des peuples qui ont peu de
vices, assez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise. »
« Les peuples des pays chauds sont timides* comme les vieillards le sont ;
ceux des pays froids sont courageux comme le sont les jeunes gens. »
« Nous sentons bien que les peuples du nord, transportés dans les pays
du midi, n'y ont pas fait d'aussi belles actions** que leurs compatriotes
qui, combattant dans leur propre climat, y jouissent de tout leur courage. »
* voilà une assertion étonnante, où sont l'exubérance et la propension à tout
exagérer ??
** Montesquieu ne semble pas avoir eu connaissance de l'aventure des
Normands en Italie du sud et en Sicile où ils se sont taillés un royaume à la
force de leur épée,une aventure qui dura plus d'un siècle !
J'ajouterai deux citations du philosophe qui conviennent bien à l'esprit des
Normands
« L'histoire du commerce est celle de la communication des peuples. »
"Quand on veut gouverner les hommes, il ne faut pas les chasser devant
soi, il faut les suivre."
P.H Mallet ( 1730-1807) vécut longtemps au Danemark et occupa un poste
de professeur au collège royal de Copenhague.( un parallèle intéressant avec
notre conférencier qui, lui aussi, enseigna à l'institut scandinave au Danemark
presque deux siècles plus tard)
Mallet est l'auteur d'une histoire de « Dannemarc » publié en 1787
pour ceux que cela intéressent, voilà le lien vers une version numérisée
http://books.google.fr/booksid=EvQOAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Madame de Staël (1766-1817), de son vrai nom Anne Louise Germaine Necker
baronne de Stale Holstein, romancière et essayiste, a contribué à populariser les
œuvres romantiques des auteurs de langue germanique. L'écrivaine dénonçait
la stérilité, ou plutôt l'épuisement, du classicisme français. Elle attendait la
régénération par les auteurs du Nord. C'est, en effet, lors d'un voyage en
Allemagne qu'elle rencontre Goethe et Schiller pour lesquels elle éprouve une
grande admiration.
Jeudi 9 février, Jean Renaud a soutenu la gageure de dresser, en un peu plus
d'une heure, un panorama de la présence des vikings dans la littérature française
sur une période de un millénaire...et il l'a fait avec vélocité et abondance de citations !
Je ne reproduirai pas in extenso sa conférence, je n'en serai pas capable mais
j'ai choisi quelques uns des écrivains qu'il a cités soit pour des raisons historiques
soit pour les écrits intéressants qu'ils ont laissés
Le Viking ou plutôt devrais-je dire le Normand ( au sens premier, l'homme du
nord), tel Janus, est un homme à deux visages, soit un barbare sanguinaire qui
pille, viole et tue sans aucun remord soit un aventurier capable de partir sur les
mers à la recherche de terres à dominer, un combattant redoutable, certes,
mais tolérant voir chevaleresque.
Peut-être est-il les deux suivant les circonstances finalement ?
Le premier des écrivains cités est Dudon de Saint Quentin ( 960 ? 1043?),
chroniqueur normand, attaché à une œuvre connue sous l'intitulé « Historia Normannorum », un récit commandé par le Duc Richard 1er de Normandie
à la fin du 10ème siècle.
Le récit s'organise autour de quatre biographies :
Hastings (810-893), le Viking primitif, cruel, païen et barbare qui n'hésite
pas à revenir là où il a subi un échec, Rollon (845?-930?), le Viking, converti
au christianisme, qui devient le premier maître de la Normandie, Guillaume
Longue Epée, son fils, et, enfin, Richard 1er le petit fils.
Dudon montre donc les deux faces des Vikings, le bon et le méchant, pourtant
c'est l'image du méchant qui persistera dans la mémoire collective jusqu'à nos
jours.
Wace (1100?-1180?), dit aussi Guace ou Wistace, est un poète normand
auteur de l'œuvre majeure le Roman de Rou, chronique versifiée, qui raconte
l'histoire de Rou ou Roll c'est à dire Rollon dans laquelle il n'hésite pas à ajouter
des commentaires sur la vie et le caractère des personnages.
Cette image est tout fait appropriée pour introduire l'auteur suivant,
François Rabelais (1488?-1553) donne à Panurge la capacité de répondre à
Pantagruel en plusieurs langues dont le danois, langues existantes ou inventées
par Rabelais, avant de s'exprimer en français.
Voltaire (1694-1778) dans « l'essai sur les mœurs et l'esprit des nations »,
consacre un chapitre, qui mérite d'être cité, sur les normands : quelques extraits
du chapitre 25
« Des Normands vers le 9ème siècle »
« Les Normands continuèrent leurs dévastations; mais, quoique ennemis
du nom chrétien, il ne leur vint jamais en pensée de forcer personne à
renoncer au christianisme.
Enfin Rollon ou Raoul, le plus illustre de ces brigands du Nord, après
avoir été chassé du Danemark, ayant rassemblé en Scandinavie tous
ceux qui voulurent s’attacher à sa fortune, tenta de nouvelles aventures,
et fonda l’espérance de sa grandeur sur la faiblesse de l’Europe.
Rollon fut le seul de ces barbares qui cessa d’en mériter le nom, en
cherchant un établissement fixe. Maître de Rouen sans peine, au lieu de
la détruire il en fit relever les murailles et les tours. Rouen devint sa
place d’armes; de là il volait tantôt en Angleterre; tantôt en France,
faisant la guerre avec politique comme avec fureur. »
Traduction : galette des Rois 2012 (petit Larousse français-anglais)
La traditionnelle galette AVF était, cette année, placée sous le signe
britannique, vous allez comprendre pourquoi !
Il y a quelques décennies, l'ORTF offrait régulièrement des pièces de
boulevard pour notre plus grand plaisir et la présentation commençait
presque toujours par:
" Les décors sont de Roger Hart et les costumes de Donald Caldwel..."
ou l'inverse (l'orthographe des noms n'est peut-être pas exacte)
Et bien, la galette AVF reprend cette annonce mais les noms ont changé
Les costumes sont de Nicole Imbert....
.....et la décoration de Nicole Gouye
Mais, cette année, une innovation a fait son apparition, le KARAOKE
Chantal Haize et David Jonhson ( Dave pour les intimes) ont accompli
un travail remarquable pour attirer des volontaires sur la scène
Quand je vous disais que la version 2012 de la galette était britannique !
Non il ne s'agit pas du concert du nouvel an quoique...
Vendredi 6 janvier, le groupe "marches courtes" s'était donné rendez-vous
au pied de l'église de Ryes pour une balade d'environ 7 kms (ou 2 heures),
la première rando de l'année 2012 passant par Saint Cômes et Asnelles sous
la conduite de votre serviteur.
Chantal, responsable de cette activité, nous avait préparé une surprise au retour.
Elle nous a offert la galette et le cidre bouché dans une ambiance toujours aussi conviviale. Nous n'avons pas manqué de lui faire une ovation méritée
Dernière partie de cette journée si bien remplie.
Nous arrivons sur le parvis de la basilique vers 16h. Un peu en avance,
nous attendrons notre guide en goûtant, comme le lézard, aux derniers
rayons du soleil et à la chaleur de la pierre sur le parvis de la basilique
consacrée à Sainte Thérèse.
Lorsque notre guide arrive, nous sommes déjà imprégnés de l'atmosphère
sacrée des lieux. Ses premières paroles nous laissent penser qu'il s'agit
sinon d'une sœur sûrement d'une oblate*. Je la nommerai Dame Maria
de la Logorrhée Thérèsienne, j'espère qu'on me pardonnera cette
appellation iconoclaste. Vous le comprendrez mieux si je vous dis qu'elle
nous a fait une visite de Sainte Thérèse plutôt qu'une visite de la Basilique,
mais après tout l'une ne va pas sans l'autre. Je résume ; la construction
a commencé en 1929 et la consécration a eu lieu en 1954, elle est le
deuxième lieu de pèlerinage en importance en France après Lourdes
bien entendu : Elle a été inscrite au titre des monuments historiques
le 14 décembre 2010 !
* une oblate est une personne laïque qui s'agrège à une congrégation monastique sans prononcer ses vœux, elle consacre sa vie au service des autres. (NDLR)
Presque entièrement recouverte de mosaïques, l'intérieur de la Basilique
fait penser immanquablement à la Basilique Saint Marc à Venise sa
grande sœur aînée. Longue de 104 mètres, large de 50, le sommet de
son dôme culmine à 95 mètres.
Elle peut accueillir près de 4000 personnes !
Nous aurons tout juste le temps de pénétrer dans la crypte dans
laquelle le foisonnement des colonnes fait penser, toutes proportions
gardées, aux colonnes de la Cathédrale-Mosquée de Cordoue.
Nous apercevrons le reliquaire ( fabriqué à Vérone) dans lequel
reposent, maintenant, les dépouilles de Louis et Zélie Martin, les
parents de Thérèse, béatifiés le 19 octobre 2008 pour leur vie
exemplaire.
Mécréant je suis, mécréant je resterai. Pour autant, lorsque je visite
une cathédrale, une abbaye ou une petite église, c'est à chaque fois
le même étonnement, la même interrogation. Comment la foi religieuse,
surtout monothéiste, peut-elle engendrer, à la fois, le pire et le meilleur ?
Le pire, c'est l'inquisition, les massacres ici et ailleurs, anciens et actuels;
le meilleur, c'est l'architecture des basiliques, cathédrales, mosquées,
c'est l'art religieux, mosaïques, statues, peintures, c'est aussi la littérature....
toutes les formes d'art qui n'existeraient pas sans la foi.
Voilà un beau sujet de philosophie : « l'art existerait-il sans la foi ? »
vous avez quatre heures !
À bientôt pour d'autres questions.
Encore merci pour cette très belle et fructueuse journée à Chantal
et surtout Michel qui, malgré ses soucis de santé comme on peut le
voir sur la photo ci-dessous, a tenu à nous accompagner.
Nous déjeunons à l'hôtel de France, à Livarot, un repas simple d'un bon
rapport qualité/prix.
A quelques kilomètres, se trouve l'objet de notre deuxième visite, le château
de Saint Germain de Livet, patrimoine historique du pays d'Auge, appartenant
à la ville de Lisieux.
Je crois que tous les membres du groupe sont restés bouche bée devant
ce petit bijou d'architecture d'époque renaissance. La décoration en damier
des murs avec des briques vernissées rouges et vertes donne l'illusion
d'un décor de théâtre ou de cinéma, l'ensemble a un charme fou.
Les photos ci-dessous montrent que l'envers vaut l'endroit !
Ce château musée, véritable joyau du pays d'Auge dont la construction est
due à Jean et Pierre de Tournebu au 15ème siècle, est entouré de douves.
Il réunit un manoir à pan de bois et une construction en pierre et brique
vernissée du Pré d'Auge (production qui a cessé). Mais le joyau de ce
château est la salle des offices (ou salle des gardes selon notre guide) dont
les murs sont recouverts de fresques murales du 16ème siècle inspirées
soit de la bible (ancien et nouveau testament) comme la photo de gauche,
la décapitation du général Holopherne par Judith, soit, comme en écho,
cette décapitation d'un chevalier (des histoires qui finissent mal pour celui
qui a perdu la tête!) Un tel ensemble est très rare dans un château et
nous l'apprécions à sa juste mesure.
La famille Riesener, propriétaire du château jusqu'à une date récente, a fait
don du domaine à la ville de Lisieux en 1958 ainsi que les collections, mobilier
et œuvres d'art, présentes dans le château. Léon Riesener dont on peut voir,
ci-dessous, le portrait peint par Eugène Delacroix en 1835 est lui-même un
peintre lié au mouvement romantique apparu dans la première moitié du
19èmesiècle.
En quittant le château, nous faisons quelques pas autour de l'église dans le jardin
de l'Abbé Marie lieu de mémoire et de détente avant de partir pour
Lisieux et sa basilique. suite dans la troisième et dernière partie