Vous avez le jingle en tête ? Bravo,vous êtes un(e) fidèle vidéaste de culture pub !
Venez nombreux pour applaudir et complimenter nos amis d'AVF Caen
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Vendredi 20 novembre avait lieu, au local comme chaque année, l’accueil des nouveaux
arrivants. (Comme chaque année, cette manifestation sympathique coïncide avec l’arrivée
du beaujolais nouveau, comme c’est bizarre…vous avez dit bizarre ?)
Responsables du bureau, hôtesses et nouveaux adhérents se bousculaient donc à l’entrée
du local.
C’est dans une joyeuse ambiance que les responsables prennent leurs responsabilités, les
hôtesses d’accueil accueillent et les nouveaux arrivants arrivent ! Tout est prêt pour les
recevoir dignement comme on peut le voir ci-dessous, certaines hôtesses testent leur
argumentaire en présence d’une nouvelle arrivante qui les écoute avec beaucoup d’attention
tandis que d’autres vérifient l’alignement des petits fours salés en attendant d’offrir des petits
fours sucrés, rien n’est laissé au hasard.
Notre président, que nous appelons familièrement Jacky, sans doute victime du décalage
horaire a préféré laisser à notre vice président, que nous appelons tout aussi familièrement
Christian, le soin de faire le discours de bienvenue.
Après avoir présenté le rôle de l’association, Christian invite les nouveaux adhérents à
s’inscrire dans les nombreuses activités que propose l’association afin de mieux s’intégrer
à la communauté ce qui est, après tout, le fondement même d’AVF.
Trève de prêchi-prêcha ! L’heure est venue de concrétiser tout cela par le pot de l’amitié.
Il y a, bien sur, du pétillant mais aussi du jus d’orange. Les conversations vont bon train
entre anciens et nouveaux adhérents, après tout, c’était le but recherché !
« AVF au concert » …. 1ère
26 adhérents se sont retrouvés mardi 9 novembre vers 19h 30 dans le hall
du Conservatoire de Caen pour la reprise de « AVF au concert » de l’année
2010-2011.
Deux œuvres sont proposées ce soir là : la symphonie concertante pour vents
et orchestre de Mozart et la symphonie « Italienne » de Mendelssohn.
Mozart, une fois de plus, nous montre qu’il sait faire évoluer les formes musicales.
Mettre en valeur quatre solistes, en accordant à chacun autant d’importance, les
faire dialoguer entre eux puis avec l’orchestre, nécessite une maîtrise de l’écriture
qui ne nous surprend pas mais nous étonne à chaque fois.
Cette « Symphonie Concertante » composée à Paris, au cours de son troisième
séjour, en 1778 est une œuvre de la maturité. Inspirée par le talent d’instrumentistes
à vent découverts à Mannheim quelques mois auparavant, cette œuvre est destinée
à être jouée au « Concert Spirituel » dirigé par Le Gros.
La version la plus interprétée est celle pour hautbois, clarinette, cor et basson
dialoguant avec l’orchestre. Les solistes de ce mardi 9 novembre ont été largement
à la hauteur. Une mention spéciale pour le brio du clarinettiste. Quelques uns
parmi nous ont regretté de ne pas avoir suffisamment entendu le basson ; cela est
dû uniquement au timbre de l’instrument et aussi au fait que cet instrument joue
rarement en soliste et l’oreille a plus de mal à le repérer.
En deuxième partie, nous avons tous été impressionnés par l’interprétation de la Symphonie « Italienne ». Le nouveau « Chef Principal » de l’Orchestre de Caen,
Vahan Mardirossian, a fait preuve d’une direction précise, exigeante mais aussi
très musicale puisque attentive à tous les détails de la partition de Mendelssohn.
Voilà une brillante démonstration d’un travail collectif qui a exigé une concentration
extrême de la part des interprètes mais aussi un niveau technique de l’ensemble
en constant progrès.
La mise en valeur des différents instruments à vent : flûte, hautbois, clarinette,
basson, cor, trompette, mais aussi des timbales ont permis de mieux apprécier
la précision des archets.
Le prochain concert est prévu le mardi 14 décembre. Au programme, le concerto
pour violon de Félix Mendelssohn et la Symphonie « Rhénane » de Robert
Schumann. Une préparation est fixée le lundi 13 à 17h45 au local.
Réservation auprès des Accueillantes.
Claude
Nous ne dirons jamais assez merci à Claude pour le choix et l’organisation de
ces soirées du mardi au conservatoire de Caen et aussi pour la présentation,
la veille du concert, des œuvres que nous allons entendre. Grâce à un choix
judicieux des extraits, des explications simples et un enthousiasme communicatif,
nous repartons, le lundi soir, avec le sentiment d’être devenus des musicologues
avertis et l’impatience d’entendre l’exécution de ces deux symphonies par
l’orchestre de Caen
Nous avions tous nos oreilles particulièrement bien « affûtées » pour écouter
l’interprétation de ces variations par le quatuor de l’orchestre de Caen, un
dialogue (au sens que lui donne le Larousse « conversation, échange entre
deux ou plusieurs personnes ») instrumental superbement exécuté ce soir là.
Parler du génie de Mozart est devenu un lieu commun !
Et la symphonie dite « italienne » de
Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy (ouf !) ?
On peut dire de cette œuvre qu’elle est haletante dès l’ouverture.
En regardant la biographie de Mendelssohn, j’ai constaté qu’il est né
le 3 février 1809 soit à peine deux ans après la naissance d’un italien
célèbre Giuseppe Garibaldi 4 juillet 1807, un héros romantique.
J’ai imaginé, tout d’un coup, que cette symphonie pouvait évoquer
l’aventure Garibaldienne de 1834. Il est peu probable que Mendelssohn
et Garibaldi se soient rencontrés quoique le compositeur est en visite
en Italie et, à cette époque, Garibaldi, de retour de ses voyages au
long cours, s’installe en Sardaigne où il est chargé par Mazzini de
fomenter un soulèvement.
Je vous entends protester, la symphonie commencée en 1830 a été
achevée en 1833! Chacun sait que les génies, quand ils sont en pleine
activité créatrice, sont parfois dans un état d’exacerbation telle qu’ils
sont capables de création prémonitoire.
On dit qu’une œuvre musicale raconte une histoire, et bien, je vous invite
à me suivre dans une fiction Garibaldienne un peu délirante aux yeux de
certains d'entre vous mais, après tout, c’est l’Italie…
Le premier mouvement « allegro vivace », extrait ci-après, évoque le
rassemblement des Mazziniens en pleine effervescence révolutionnaire,
ils s’interpellent bruyamment , s’encouragent les uns les autres et se
déplacent avec vivacité impatients d’agir, la fougue italienne dans toute
sa splendeur !
Le deuxième mouvement « andante con moto » a le rythme d’une marche
inexorable pendant laquelle hommes (et femmes) affichent, sur leur visage,
une volonté farouche d’en découdre. La révolution est en marche.
reflète le calme du bivouac dans une région bénie des dieux, l’instant où chaque
combattant, face à lui-même, fait le point sur sa vie, a une pensée pour sa famille
ou sa compagne qu’il a laissée et, peut-être, invoque le seigneur afin d’être en
règle avec le ciel. C’est l’instant où on doute mais la force du destin reprend
le dessus.
Le dernier mouvement « Saltarello, presto » impétueux et diabolique, vous
Fermez les yeux et repassez la symphonie… vous y êtes ?
Merci à Claude de m’avoir fourni la première partie et pardonnez à votre humble
serviteur cet excès d’imagination..
Je n’ai pas pu résister au plaisir d’en faire trop encore une fois !
Ayant quitté, à l’aube, Bajocassum à bord de notre drakkar, le Kéolis qui
signifie « Vent d’Is » en vieux Norrois ( de Éole = vent et Is ou Ys =ville
légendaire d’Armorie, le K est là pour faire plus viril !), nous débarquons à
Jumièges que nous dévastons rapidement sous la conduite d’un villageois
puis nous filons sans tarder, avant que l'alerte ne soit donnée, vers l’abbaye
de Saint Wandrille où nous exigerons une rançon ( la visite en bonne et
due forme par un moine).
Il est largement l’heure du déjeuner que nous prendrons dans cette auberge
on ne peut mieux nommée pour nous accueillir. Nous abandonnons notre
drakkar sur la grève et nous investissons les lieux bien décidés à faire ripaille
après une matinée consacrée au pillage (intellectuel) des abbayes, reprenant
en cela une tradition millénaire…le repas est copieux, fortement arrosé…
d’eau locale bref digne de cette troupe de vikings aux mines farouches.
L’après midi est consacrée à la conquête de deux châteaux, le château de
Taillis et le château d’Etelan, conquête que nous appréhendons un peu car
nous pourrions rencontrer, cette fois, un peu plus de résistances.
Le château de Taillis, qui appartient à Monsieur Navarro, est un bel exemple de
style seconde renaissance italienne pour la partie centrale dont la construction
date du 16ème siècle. Avec ce nom, il était prévisible que les oiseaux y trouvent
refuge ! Sur la façade, une série de douze blasons a été sculptée, ils représentent
les mariages de la famille du Fay du 15ème au 17ème siècle.
Au 17ème siècle, deux pavillons de style Louis XIII sont ajoutés, leur originalité
reposant sur les deux demi arcs recouvert de feuille de cuivre. Deux autres
pavillons seront ajoutés au 18ème siècle.
De l’intérieur, retenons de la visite, ce salon dit « chinois » parce que décoré
de peintures sur bois représentant des scènes de la vie en Chine ( qui rappelent
le décor chinois de la porcelaine de Bayeux) et ce beau plafond peint en trompe
l’œil qui surplombe la scène d’un petit théâtre ( un peu dans la mode des théâtres
de poche au 18ème siècle comme à Versailles). Après un passage dans la cave,
nous retrouvons l’air libre et le parc du château.
Nous passons à côté de cet araucaria dont les branches basses sont tombées
augurant hélas d’une fin funeste, puis nous entourons ce séquoia cent
cinquantenaire lui aussi proche de la fin et, the last but not the least, ce hêtre
pourpre qui n’a plus de pourpre que l’adjectif annonçant là encore une fin tragique.
Ou bien nous sommes sur une scène d’un crime, arboricole, en série ou bien, que
le propriétaire me pardonne, le jardinier n’a pas la main verte ! c’est le moins
qu’on puisse dire. Lorsque nous quittons le parc, nous sentons tout d’un coup
le poids des ans peser sur nos épaules… Cependant, près du car, un chêne
centenaire, solidement enraciné et avec une magnifique ramure, nous redonne
le moral !
Nous arrivons un peu en retard à l’entrée du château d’Etelan où nous attend
Madame Françoise Bouvier propriétaire de ce petit bijou de style gothique
flamboyant construit au 15ème siècle (1494) à l’emplacement d’une place forte
qui commandait la dernière boucle de la Seine et qui fut rasée sur les ordres
de Louis XI au 14ème siècle.
Notre hôtesse nous invite sur la terrasse qui domine la vallée où coule la Seine,
canalisée maintenant, pour observer le caractère stratégique de l’emplacement
et comprendre ainsi pourquoi de nombreuses personnalités historiques passeront
par ce château. La construction du château est entreprise par Louis Picart, ami
et chambellan du roi Louis XII. Sa petite fille, Charlotte d’Esquetot (prononcé
équetot), épouse Charles de Cossé, maréchal de Brissac, grand ami de
Catherine de Médicis.
En 1563, le maréchal vient de reprendre le Havre aux Anglais, il reçoit, au château,
la Régente et ses enfants, Charles IX dont elle proclame, avec un an d’avance, la
majorité, le futur Henri III, Marguerite de Navarre et, otage de la famille en accord
avec les Huguenots, le futur Henri IV. C’est, en condensé, une belle tranche de
l’histoire de France. Nous pénétrons dans la chapelle dévastée avant et pendant
la dernière guerre.
Comme elle l’avouera, elle n’était guère enthousiaste, au début, à l’idée de se
lancer, avec son mari, dans cette tâche de restauration de la chapelle d’abord
puis du château. Mais très vite, grâce aux rencontres avec les artisans et les
membres de l’association des amis du château, elle s’investira sans compter.
Le résultat est remarquable et, comme on peut le voir sur son visage au sourire
rayonnant, elle est fière du travail accompli avec son mari. Nous ne sommes
sûrement pas le premier groupe auquel elle fait visiter sa demeure et, pourtant,
on sent, dans son discours, un plaisir incommensurable de revivre avec nous
cette aventure comme aux premiers jours.
Sous sa conduite et sous la surveillance discrète de son fils, nous empruntons
la galerie d’escalier en pierre pour accéder à la chambre dite « de la Régente »
puis le grand salon dont je retiendrai l’image ci-dessus, ce buste, probablement
du mari de Madame Bouvier, regardant la vallée de la Seine au soleil couchant.
Voilà qui explique, mieux qu’un long discours, l’attrait que les impressionnistes
avaient pour cette région, la lumière changeant à chaque heure du jour.
Il y aurait tant à dire sur ce château où tout a été fait avec goût mêlant l’ancien
et le contemporain avec bonheur. Les murs bruissent de tous les événements
historiques, de la grande comme de la petite histoire, dont le château fut le théâtre.
Madame Bouvier nous dira, quelques instants avant notre départ, que les murs lui
parlent…son fils coupera court à tout développement en nous souhaitant un bon retour.
Quelle belle journée !!!
Fort heureusement pour nous, une brise favorable nous ramène sans encombres
à notre port d'attache, nous n'aurons pas à ramer, ouf!
NB : il est impossible de mettre toutes les photos que je voudrais dans cet article
sans en faire « un monstre », vous trouverez donc un album 13.patrimoine21.10
qui retrace chronologiquement, enfin presque, ce voyage.
Encore une fois intervenez dans les commentaires pour faire part des erreurs
éventuelles, de ce que vous n’avez pas aimé…merci
Jeudi 4 : Conversation Anglaise, exceptionnellement, de 10 h à 11 h 30.
Jeudi 4 : Atelier d’écriture, au local de 14 h à 16 h 15.
Lundi 8 : Le geste qui sauve. 2e réunion de formation. Au local de 9 h à 12 h.
Mardi 9 : Concert à Caen :
Mozart (Symphonie concertante pour vents et orchestre),
Mendelssohn (Symphonie Italienne).
Une préparation aura lieu auparavant. Inscriptions au local.
Lundi 15 : Le geste qui sauve 3e réunion de formation. Au local,
de 9 h à 12 h.
Jeudi 18 : Conférence : « Les champignons de nos forêts », par
Daniel PUILLANDRE. Les champignons sauvages présentent des
silhouettes variées et quelquefois inattendues. Recherchés pour leurs
qualités gustative et culinaire, leur relative raréfaction mérite une réflexion
collective. Evitons les confusions, lourdes de conséquences et retenons,
par une approche méthodique, les caractères distinctifs de chaque espèce.
A la Halle Saint Patrice (en principe, confirmation au local), à 14 h 30.
Jeudi 25 : Réunion du Conseil d'Administration régional, à Bayeux.
Vendredi 26 : Dictée à 14 h 30 au local.
Lundi 29 : Le geste qui
sauve. 4e réunion de formation. Au local de 9 h
à 12 h.
Découverte du patrimoine
Jeudi 21 octobre avait lieu le voyage mensuel « découverte du patrimoine » de la Seine
Maritime avec deux abbayes et deux châteaux au programme.
Ce jour là, nous avons quitté Bayeux dès potron-minet ( oui, bon, de bonne heure si vous
préférez et également de bonne humeur ) en direction de l’Est.
Le ciel est dégagé et le lever de soleil est magnifique.
Par contre, le brouillard nous accueille à l’abbaye de Jumièges créant une atmosphère à la
Maupassant. La température est assez basse, un degré, la visite s’annonce glaciale.
Le groupe se hâte de pénétrer dans la porterie dont le porche du 14ème siècle présente
une belle architecture gothique pour atteindre l’accueil situé dans un bâtiment remanié à la
fin du 19ème siècle dans le style néogothique
Ayant accumulé assez de chaleur, nous rejoignons notre guide dans la cour intérieure de
l’abbaye. Droit dans ses bottes, il retrace, mezzo voce, un rapide historique de l’abbaye
fondée en 654 par Saint Philibert (fondateur également de l’abbaye de Noirmoutier).
Aux protestations de quelques membres du groupe qui n’entendent pas bien ses
commentaires, il répondra par une invitation à se rapprocher de lui,
« laissez venir à moi les malentendants » en quelque sorte ! Mais il ne parlera pas
plus fort pour autant. Sans doute soucieux de respecter le timing, il « débitera »
son discours à une vitesse impressionnante, il a dû être une mitrailleuse dans une vie antérieure !
En résumé, l’abbaye a fait l’objet de nombreuses modifications et reconstructions telles
qu’à ce jour on retrouve plusieurs styles architecturaux mêlés. La façade de l’abbatiale
Notre Dame, de facture très austère, offre un rare exemple de massif saillant issu de la tradition carolingienne. Les deux tours hautes de 46 mètres et la nef sont typiques de l’art roman
normand du 11ème siècle, art roman normand qu’on retrouve très loin de la Normandie,
en Sicile à Montréal et Cefallu.
Le transept montre la superposition du style roman et du style gothique nettement visibles à
gauche et à droite de la nef. On peut observer quelques curiosités comme, photo de gauche,
les deux faces visibles de ce chapiteau roman dit à l’oiseau, du 11ème siècle, de couleur ocre
d’origine et complètement enserré dans un pilier gothique du 13ème siècle ou bien, photo de
droite, ces deux très beaux chapiteaux, sculptés de motifs floraux, soutenant la voûte romane
qui permet de passer de la nef au chœur.
Nous finirons la visite par le cloître dont il ne reste plus rien sauf ce pilier qui marque
l’emplacement de l’aile sud, l’orientation idéale pour ce lieu destiné à la promenade et
à la méditation mais aussi qui permettait d'accéder aux parties essentielles de l'Abbaye.
Nous quittons Jumièges pour l’abbaye de Saint Wandrille située à quelques
kilomètres de là, abbaye occupée par une communauté de moines bénédictins
obéissant à la règle de Saint Benoît modifiée par la réforme de Saint Maur
introduite au 17ème siècle.
Nous sommes accueillis par Frère..« Portier » ( J’ai bien pensé à Frère Jacques mais le
tempérament de notre guide n’est pas compatible avec le Frère Jacques de la chanson).
Pourquoi Frère Portier me direz-vous ? et bien parce qu’il possède de nombreuses clés
dont celle de…l’abbaye du Mont Saint Michel !
Ne disposant pas de beaucoup de temps pour la visite, il nous fera une visite bien rythmée,
émaillée d’anecdotes savoureuses, commentant à haute et intelligible voix l’histoire,
l’architecture et la vie monastique de l’Abbaye de Saint Wandrille, appelée à l’origine
abbaye de Fontenelle.
Nous traversons le portail de Jarente, surmonté d’un tympan comportant le blason de
l’abbaye, et découvrons la cour intérieure avec deux pavillons du 18ème siècle ;
A gauche, le pavillon de la nature, qui servait d’hôtellerie, est surmonté d’un tympan sculpté
de façon allégorique à gauche d’une corne d’abondance et à droite d’une grue symbolisant
la vigilance, une façon de rappeler aux hôtes masculins (les femmes n’étant pas admises
dans ce pavillon) qu’ils appartiennent au domaine temporel. A droite, le pavillon de la grâce
qui accueille la bibliothèque de l’abbaye, possède un tympan sculpté de nombreux motifs
symboliques comme l’ancien et le nouveau testament ou le triangle inversé, symbole de la
trinité, sur le quel est gravé « Adonaï », bref nous sommes là dans le domaine spirituel.
Nous continuons la visite par le cloître construit au milieu du 17ème siècle et parfaitement
bien conservé
De style gothique rayonnant pour l’aile où nous nous trouvons, nous passons au gothique
flamboyant avec, dans ce cloître, une particularité architecturale, les remplages des baies
sont toutes différentes. Perché sur le muret, notre Frère guide nous donne quelques éléments
sur la vie quotidienne des moines dans cette abbaye, en particulier, le déroulement des repas.
Le silence est la règle seulement rompue par la lecture de textes profanes le midi et de textes
à caractères religieux le soir. Nous constatons avec étonnement que notre guide a conservé
une grande capacité à s’étonner du monde qui l’entoure dont il n’ignore rien grâce à ces
lectures. C’est aussi l’occasion d’apprendre que les moines de cette communauté mangent
« de bonnes choses bien préparées », notre guide est, en effet, sceptique sur la mode du bio
des propos qui entraînent quelques protestations dans le groupe.
Nous passons du cloître à l’église abbatiale ou plutôt les ruines de celle-ci. Vendue après
la révolution française au citoyen Cyprien Lenoir, elle deviendra une carrière de pierres
au grand désespoir de Victor Hugo qui, en visite dans la région, aurait dit « c’était une des
plus belles abbayes, c’est devenu la plus belle ruine de France !», notre grand écrivain a
surtout été vexé de ne pas être reconnu par le propriétaire des lieux !
Nous quittons un peu à regret cette abbaye et surtout notre guide dont la bonhomie et
l’humour ont rendu si agréable cette visite. Nous retraversons la porte surmontée de ce
pélican, symbole de charité, aux ailes impérialement déployées avec une pensée émue
pour l’abbé Pierre qui séjourna ici à la fin de sa vie. P
Pour ceux qui veulent plus de photos ils trouveront, sur la gauche du blog,
un album des photos prises au cours de cette journée, album intitulé
13.patrimoine21.10
Encore une fois intervenez dans les commentaires pour faire part des
erreurs éventuelles, de ce que vous n’avez pas aimé…merci
Jeudi 14 octobre avait lieu la conférence sur « les pierres et leurs secrets »
par Isabelle LABBE que beaucoup de membres d’AVF connaissent puisque
sa mère, Françoise, animait l’atelier de broderie à AVF il n’y a pas très longtemps.
Première conférence de la Xième saison (dixit Alain Bondino) à la halle Saint
Patrice refaite à neuf dans une salle superbe. (cela valait la peine d’attendre).
Le thème a, semble-t-il, attiré beaucoup de monde comme on peut le voir sur les
photos ci-dessus.
Après avoir mis, en exposition, ses créations, Isabelle a commencé la conférence
en rappelant le classement en deux catégories, les pierres précieuses, diamant,
rubis, saphir et émeraude, et les pierres fines, topaze, aigue-marine, tourmaline
etc…. la catégorie « pierre semi-précieuse » ayant disparu officiellement mais
étant toujours utilisée.
C’est donc autour des pierres fines et autres pierres qu’Isabelle oriente sa
conférence en faisant passer, dans l’assistance, de nombreux exemples pour
illustrer son propos.
Nous voyons ainsi passer améthyste, labradorite, tourmaline, jade et d’autres aussi
belles les unes que les autres et fort bien présentées. A ce sujet, un grand merci à
Nicole qui a accepté de faire de ses mains un écrin digne de toutes ces gemmes.
Isabelle nous explique également comment distinguer le vrai de l’imitation, bref un
exposé très vivant au cours duquel la conférencière n’hésite pas à donner de sa
personne.
Nous apprenons aussi la différence entre le carat métrique* (1 carat = 0,2 g)
unité de poids pour les gemmes et le carat or** qui mesure le degré de pureté
des métaux précieux tel que l’or.
(* le carat métrique c.m est une unité de mesure correspondant au cinquième
de gramme, soit 2 décigrammes)
( ** le carat or c.t correspond à 1/24ème de la masse totale de l'alliage)
La conférence se termine sur une approche de la lithothérapie littéralement l’art
de se soigner par les pierres, un art qui se perd dans la nuit des temps mais
toujours aussi vivant. Isabelle aura ouvert de nombreuses pistes à explorer,
à nous de les poursuivre.
En conclusion de ce compte rendu, je vous laisse admirer cet échantillonnage
de pierres fines dans lequel vous trouverez, de gauche à droite et de haut en bas,
turquoise, hématite, chrysocolle, œil de tigre, quartz, tourmaline, cornaline, pyrite,
sugilite, malachite, quartz rose, obsidienne mouchetée, rubis, agate, jaspe,
Améthyste, agate à rubans bleutés et lapis lazuli. vous retrouverez certaines
de ces pierres dans cet arbre à bijoux dont les « feuilles » sortent de l’imagination
créatrice d’Isabelle
Merci encore une fois à Alain Bondino pour l’organisation de ces conférences.
NB: je vous invite à visiter le site d'Isabelle www.isacrea-bijoux.com
Jeudi 23 septembre, l’atelier « découverte du patrimoine » d’AVF proposait, pour
la première sortie, la visite du manoir de Donville, situé près de Méautis au cœur
du marais de Carentan, la visite des jardins du château de Bellenau et un goûter à
l’auberge de la Guidonnerie. L’année commence fort !!!
L’arrivée sous la pluie n’a pas découragé nos amis, accueillis par Monsieur
Frank Feuardent (photo de droite) au look très « chébran »…
Ne dit-on pas en Normandie, « Voyage pluvieux, voyage studieux ! » c’est
sans doute pour cela qu’il y a de nombreux érudits dans notre belle région…
Après quelques conciliabules sous les parapluies, haut lieu convivial comme
chacun sait en Normandie, la visite guidée pouvait commencer. Paraphrasant
un homme illustre de notre histoire, Monsieur Feuardent, d’un geste impérial ( indice ),
semble dire :
« Chers amis, du haut de ce manoir, dix siècles vous contemplent ! »
( vous avez trouvé le nom de ce personnage ?? Bravo, cela confirme ce que je
disais plus haut !!)
Le manoir est construit en pierre et en masse, c'est-à-dire, constitué de murs en
masse que les spécialistes appellent bauge, mélange de terre argileuse, d’eau
et d’un liant, sur une ossature en pierres provenant de Valognes, de Picauville et
de Caen.
Soucieux du confort de ses invités, le guide entraîne le groupe à l’intérieur du
manoir où les attend une flambée propre à réchauffer les corps et les cœurs !
Commençons par quelques informations historico géographiques ;
Situé à 2,5 km de l’église de Méautis et proche de Carentan, le manoir est placé
au cœur du parc des marais.
L’occupation du site de Donville remonte à la période gallo-romaine, le manoir se
trouve à proximité de la voie romaine qui reliait Carentan à Périers. Il semble
attaché à la famille des de Méautis dont le nom apparaît sur une charte rédigée
en 1079, et qui possédaient un château dont il ne reste que quelques pierres.
Le fief de Donville était richement doté puisqu’il possédait, outre le manoir, une
grange à dîmes, un presbytère et une maladrerie (léproserie). Le manoir passera
aux mains de diverses familles nobles jusqu’au 18ème siècle puis il sera remanié
au 19ème siècle par la famille Gislot et deviendra une ferme centrée sur l’élevage
de bovins et de chevaux.
En 1944, le manoir faillit disparaître au cours de la bataille de Carentan,
les Allemands, en effet, se replièrent sur Donville qui fût le théâtre de très violents
combats faisant de nombreux morts aussi bien civils que militaires. Le groupe
termine la visite par la chapelle de Donville au pied de laquelle se trouvent les
sépultures des ancêtres qui ont occupé ce manoir
En route pour une visite bucolique dans les jardins du château de Bellenau.
De 1717 à 1903, le château Bellenau a appartenu à la famille Lafosse.
Pierre Etienne Joseph Lafosse, né en 1828 à St Côme du Mont, a fait un jour le
rêve d'un parc extraordinaire, derrière la demeure familiale, planté d'arbres rares
et aménagé de jardins d'eau, d'îles, de folies et de grottes. Sur une période de près
de 40 ans et avec l'aide de 200 ouvriers, il est parvenu à transformer les marais
alentours en un environnement unique. Il a introduit et acclimaté pour la première
fois dans le Cotentin, connu pour ses microclimats, de nombreuses plantes rares
et exotiques, magnifiques spécimens arrivés à maturité, qui continuent de
s'épanouir aujourd'hui dans le jardin.
Il a également imaginé et conçu toute une série d'îles et de cours d'eau qui sont
connectés entre eux par des ponts ou accessibles en barque. Arbres et arbustes
ont été plantés afin de former des bosquets, que l'on traverse grâce à un réseau
de chemins sinueux à explorer.
En admiration devant ce paon femelle, nos amis se sentent en sécurité sous cet
arbre probablement centenaire. Entre romantisme et modernité, ce jardin est le
rêve accompli d’un botaniste du 19ème siècle.
Un dernier coup d’œil à ce jardin rêvé et en route pour la dernière étape de cette
après midi chargée. C’est à l’auberge de la Guidonnerie, devant un goûter attendu
et, sans doute, apprécié que se termine la visite de ce jeudi 23 septembre.
Chantal en profite pour faire un débriefing ou, peut être, vérifier les connaissances
acquises, une interrogation…orale en quelque sorte !
Merci à Chantal Govaert et Daniel Gros qui ne ménagent ni leur peine ni leur temps
pour faire découvrir le patrimoine de notre région.
Un grand merci à Edith et Pierre qui me fournissent les photos indispensables
pour le blog
Attaque du feu
Lundi dernier, Joël DUBOIS, l’animateur du Geste qui sauve, nous a fait profiter
de son expérience en matière d’attaque du feu, autrement dit, comment se servir
d’un extincteur.
Grâce à Richard THOMAS, il a pu bénéficier du matériel gentiment confié par les Etablissements DESAUTEL.
Une quinzaine de participants ont bénéficié de cette formation qui a commencé
par de la théorie, au local, puis nous nous sommes dirigés chez Chantal et
Jean-Pierre HALLARD, qui nous ont autorisé à faire des feux dans un de leurs
champs pour apprendre à le combattre avec le maximum d’efficacité.
Nous avons d’abord simulé un feu de friture (voir la photo ci-dessous), ce qui
peut arriver chez tout le monde quand on oublie la friture sur le gaz. Nous nous
sommes rendu compte de l’intensité de la fumée qui doit être encore plus
impressionnante encore dans une cuisine.
L’attaque de ce feu paraît si simple quand on regarde Joël faire, pour finalement
s’apercevoir que la peur du feu se guérit dès que l’on sait comment agir en face
de ce fléau.
Ensuite nous avons mis le feu à un tas de branchages et de cageots et une fois
les flammes bien puissantes, à tour de rôle plusieurs participants ont mis en
pratique les explications devant le feu avec les extincteurs. Vous pouvez vous
rendre compte du sérieux de tous les participants, ils sont tous très attentifs.
Cet exercice avait pour but de permettre à tous les adhérents de savoir combattre
un début de feu. Il ne faut surtout pas oublier que le 18 doit être appelé dès le début
d'un incendie.
Maintenant, nous sommes persuadés que les extincteurs qui se trouvent au local, ne
sont pas là uniquement pour faire joli dans le décor et que les participants ont tiré un
maximum de cette expérience.
Si vous avez envie de renouveler l’opération, inscrivez-vous au local.
Si vous avez envie d’acquérir un extincteur, inscrivez-vous au local également et
nous essaierons de négocier un tarif intéressant.
Merci encore à Joël DUBOIS, Richard THOMAS et
Chantal et Jean-Pierre HALLARD.
NB: pour ceux qui possèdent déjà un ou plusieurs extincteurs chez eux, ils doivent
les faire vérifier tous les ans ou, au moins, tous les deux ans
si ils ont des extincteurs à poudre, il est recommandé, une ou deux fois par an,
de les "basculer" afin de lutter contre la gravité qui tend à tasser la poudre dans
le fond de l'extincteur...
OCTOBRE 2010
Lundi 4 : Réunion du Conseil d'Administration, au local, à 17 h 30.
Jeudi 7 : Atelier d’écriture, au local de 14 h à 16 h 15.
Lundi 11 : Le geste qui sauve. 1re réunion de formation. Au local de 9 h à 12 h.
Jeudi 14 :
Conférence : « Les pierres et leurs secrets », par Isabelle LABBE,
Citrine, jade, pierre de lune ... réclament quelques explications. Bruts ou alliés
à des composants naturels - bois précieux, nacre, ou élaborés, céramique -
ils donnent des mélanges insolites et surprenants, à 14 h 30. Le lieu vous sera
précisé au local : soit au Logis du Gouverneur, ancien musée De Gaulle, rue
Bourbesneur ou à la Halle Saint Patrice.
Mardi 19 :
Réunion annuelle des Commissions, à Notre-Dame de Gravenchon.
Mercredi 20 :
Dédicace du recueil de poésie et aquarelle de Jeanine OLLIVIER
« De la rosée à la mer », au local de 14 h 30 à 17 h.
Jeudi 21 :
Sortie découverte du Patrimoine. Cette sortie en car à la journée n’est pas
encore finalisée. Renseignements à l’accueil.
au moment de la mise "sous presse", on me communique le programme suivant:
10h : visite guidée de l'Abbaye de Jumièges
11h30 :visite guidée de l' Abbaye de Saint Wandrille
12h30-13h: déjeuner dans un restaurant de Saint Wandrille
14h30 : visite guidée du château et du parc du Taillis
17h : visite guidée du château d'Etelan
Départ en car au parking d'Ornano à 7h45
Retour à Bayeux vers 20h30-21h
tarif 54 euros par personne
Jeudi 21 : Conversation Anglaise, Exceptionnellement de 10 h à 11 h 30.
Vendredi 22 : Dictée à 14 h 30 au local.
VACANCES DE LA TOUSSAINT, DU 23 OCTOBRE AU SOIR
AU JEUDI 4 NOVEMBRE MATIN