Depuis le début de l'année le nouveau site internet de notre association est née alléluia
http://avf.asso.fr/fr/bayeux
Soyez nombreux à le visiter, il contient des informations sur le bureau, les activités etc...
à bientôt
Pierre
Pierre
Au cours du voyage au Havre proposé par Chantal, nos amis, qui n'hésitent pas
à aborder les grandes questions philosophiques, ont visité l'abbaye de Graville
ou abbaye de Sainte Honorine en essayant de répondre à la question :
« En quoi l'architecture religieuse est-elle un acte de foi ? »
Cette abbaye, fondée au 11ème siècle, est située à flanc de coteau sur une
falaise aujourd’hui morte et domine l'embouchure de la Seine. L'église abbatiale possède une nef romane et un chœur gothique. (étude de l'architecture religieuse)
En admirant ces deux magnifiques statues polychromes, la Vierge à l'enfant et
Sainte Honorine (?), certainement du 14ème siècle, ils ont pu réfléchir à cette
affirmation péremptoire : « L'art sacré est un sacré art ! » (étude de l'art sacré)
Cette abbaye est maintenant un musée où sont exposées des maquettes
appelées « les maisons Gosselin », du nom du créateur, Jules Gosselin,
de cette histoire rétrospective de l'habitation humaine. Saurez-vous répondre,
comme nos amis, à ce questionnement philosophique :
« La sociologie est-elle une science exacte ? » (étude sociologique).
Au fait, vous avez reconnu sans aucun doute la maison de gauche ci-dessus!
La visite de la cité apporte d'autres découvertes culturelles, l'église Saint
Joseph et l’hôtel de ville par exemple ces constructions en béton conçues
par l'architecte Auguste Perret qui déclarait en 1944 :« Mon béton est
plus beau que la pierre. Je le travaille; je le cisèle. J’en fais une matière
qui dépasse en beauté les revêtements les plus précieux» : commentez
cette phrase en deux cents lignes maximum !
(étude de l'architecture contemporaine)
Le passage obligé par le musée d'art moderne André Malraux permet à
nos voyageurs d'y admirer l'exposition « Pissaro dans les ports »
(ci-dessus l'entrée du port du Havre) pour fêter les 110 ans de ce peintre
qui se disait « anartiste ». La question suivante est évidente :
« L'anarchie est-elle une fin en soi ? » (étude des impressionnistes)
Nos amis ne pouvaient pas quitter le Havre sans parcourir les allées du jardin suspendu.
Ce site exceptionnel qui surplombe la baie de Seine offrant des
points de vue sur la mer le port et la ville a été créé et inauguré en 2008 dans
le fort de Sainte Adresse, ancienne base militaire désaffectée.
Cette dernière visite permet à toutes et à tous d'affiner leurs connaissances
en botanique et surtout de prendre un bon bol d'air. Cette dernière question
a occupé une grande partie du voyage de retour :
« L'écologie est-elle l'avenir de l'homme ?» : j'ai ouï dire que le débat
a été fertile en ronflements et soupirs tous azimuts
( étude de la flore locale et écologie dynamique).
Ces jardins suspendus constituent la transition dont j'avais besoin pour la
visite d'entreprise organisée par Michel, une entreprise agricole située à
Sainte Croix sur mer, propriété de Monsieur Leménager.
En regardant la photographie ci-dessus, on sent le bonheur rayonner des
visages de nos visiteurs attentifs ; entendez-vous la chanson de Mireille
« coucher dans le foin avec le soleil pour témoin... » On connait la chanson.
Mais je laisse la main, si je puis dire, à Edith qui a eu la gentillesse de me
faire un compte rendu de cette visite.
« Monsieur Leménager a commencé par présenter son parcours professionnel.
Après un baccalauréat professionnel (ou équivalent) passé au lycée agricole du
Robillard à Saint Pierre sur Dives, il a fait une année de spécialisation en
agroalimentaire. Son père, notre ami randonneur du vendredi, et sa mère étaient exploitants sur cette ferme. Le papa, dans son cœur, espérait que son fils prenne
la suite mais sa maman, moins confiante dans le métier d'agriculteur, l'invitait plus
à faire autre chose. Pendant une dizaine d'années, il a donc occupé différents
emplois dans l'agroalimentaire et dans le phytosanitaire ce qui lui a permis
d'acquérir une solide connaissance des différentes professions agricoles.
Lorsque son père a pris sa retraite, il était prêt à reprendre l'exploitation
mais en changeant complètement d'orientation parce qu'il se sentait plus
proche des milieux céréaliers qu'il connaissait bien. Cette décision a été
renforcée par son mariage car le métier de représentant en grains ou en
produits phytosanitaires n'était plus vraiment compatible avec une vie de
famille. Il a donc arrêté l'activité laitière de ses parents au profit de
l'exploitation céréalière. Voir le tableau ci-dessus qui montre les qualités de
pédagogue de Monsieur Leménager. »
Pour Edith, ce n'est plus une ferme du Bessin mais plutôt un domaine de
la Beauce et un exploitant heureux parce que libéré des contraintes des
traites des vaches. C'est, pense-t-elle, dans l'air du temps et elle craint
qu'un jour on ne voit plus nos belles vaches normandes paître dans nos
prairies.
Toujours aussi pédagogue, Monsieur Leménager emmène nos amis
dans la campagne pour faire comprendre sa démarche et ses choix .
« Le blé rapporte à condition de pouvoir le stocker et savoir le vendre
aux cours du marché le plus avantageux et, cela, il sait le faire alors
que le produit laitier est en chute libre. Il exporte même son blé vers
différents pays comme l’Égypte par exemple»
Il y aurait sans doute beaucoup à dire encore mais il faut savoir s'arrêter.
Vous avez maintenant la preuve que AVF pratique bien la polyculture,
je dirais même plus (j'ai des références Tintinophiles), les adhérents sont « philosophiquement culturivores » si vous me pardonnez cet adjectif
inconnu de la langue française pour l'instant mais qui devrait entrer au
dictionnaire rapidement je n'en doute pas un instant !
Un grand merci à Edith qui m'a fourni photographies et texte pour cet article.
Nous entrons dans ce palais, là aussi, par une porte dérobée et non par la porte
dite de l'horloge qui ne s'ouvre qu'à de rares occasions appelées « CONGRÈS ».
Deux guides vont conduire nos pas à travers ce palais qui doit être
particulièrement labyrinthique puisqu'il nécessite cette double présence. Nous découvrons la salle du livre d'or, une pièce richement décorée et dorée à la
feuille d'or éveillant la curiosité d'un membre de notre groupe sur la quantité
d'or contenue dans cette salle qui devrait s'appeler la salle du trésor pour lui;
puis la salle des conférences où on peut admirer ce trône impérial d'or et
de pourpre.
Et nous arrivons dans le saint des saints, le temple appelé le «SÉNAT » où
ont lieu les grandes messes sous la conduite du « Président du Sénat », un
grand prêtre désigné par ses pairs. L'assemblée rend hommage aux dieux
dont les statues monumentales dominent les officiants et vénère en particulier
la déesse « Collectivité » semble-t-il. Les messes, en ce lieu, sont beaucoup
plus paisibles point de cris ni d'invectives. Les prières sont intérieures voir très profondément intériorisées si vous voyez ce que je veux dire. La vie s'écoule
au ralenti, ne dit-on pas « allez au pas d'un « Sénateur » !
Là encore nous cédons à la tradition, la photographie du groupe dans le grand escalier en présence de nos guides que nous avons un peu malmenés au
cours de cette visite. Nous remontons dans la diligence pour un long retour
vers notre province. Nous ne manquons pas de remercier, en chanson,
Jacky pour cette journée magnifique riche en découvertes et pour ces six
années à la tête d'AVF, cela méritait bien une chanson de Brassens que
Chantal Haize, future candidate à la présidence d'AVF, a pris plaisir à
détourner
Un aperçu de cette chanson à la gloire de notre président;
"Elle est à toi cette chanson
Toi le patron qui sans façon
A conduit notre association
Avec brio et dévotion....etc.
Malheureusement nos amis ne rencontreront guère de bouillais et de bouillaises un effet de la fraîcheur crépusculaire sans doute. Rassasiés de beautés techniques, artistiques et spirituelles, ils regagnent Bayeux confortablement installés dans le car.
PS : merci encore une fois à Edith qui m'a fourni les photos de ce voyage.
« Quand c'est fini, ça recommence » chantait Ferré
ce grand poète à la voix tellement singulière.
Versl’hôtel du Doyen, convergent les invités
qu'attire, tels les papillons, cette vive lumière.
Le Maire, sans son écharpe, souhaite la bienvenue
aux nouveaux arrivants tous, ici, rassemblés,
invitant chacun d'eux à parcourir les rues
et découvrir les traces du glorieux passé
de cette cité radieuse deux fois millénaire.
Après ce long discours, il est temps de se taire
et de laisser la place aux plaisirs du buffet
où chacun trouvera de quoi se restaurer.
Je lis dans vos pensées :« Pierre a encore voulu
dans son délire suprême, péter plus haut qu'son c... »
PS
Pouvais-je briser là, sur cette phrase assassine,
la promesse future d'une vocation naissante
et jeter le bébé et l'eau de la bassine ?
L'avenir dira si «je roule dans la bonne pente ».
D'où viennent ces rumeurs et ces chuchotements ?
La maison d'Eve accueille les nouveaux arrivants.
La porte est grande ouverte au peuple impatient
d'écouter, recueilli, le mot du Président.
La parole est aimable, précise et apaisante.
La foule, guidée et servie par nos accueillantes,
admire le buffet et, goûte avec plaisir,
les petits fours et boissons qui comblent leur désir.
La parole est libérée et des groupes se forment
et discutent vivement de choses et d'autres en somme.
Une nouvelle année d'activité commence
et, à l'année suivante, déjà, AVF pense !
Amis, qui lirez ces piètres alexandrins
rassurez-vous, votre calvaire, ici, prend fin.
Mon latin laisse à désirer, je ferais bien de m'inscrire au cours de latin
qui sera peut-être mis en place l'an prochain.
Comme chaque année à la même époque, nos hôtesses se réunissent
au local autour d'un repas sympathique pour discuter de l'année écoulée.
Votre serviteur est arrivé au moment du dessert, c'est dommage car la
table était particulièrement bien garnie, cake au crabe et ciboulette,
chiffonnade de jambon et son melon, mousse au chocolat et choux géants
cake aux pommes légèrement citronné, tarte à la rhubarbe, madeleine ,
petits fours délicieux.. j'en passe et des meilleurs, le tout arroser de jus
d'orange et de « café de paris ».
Les assiettes et les gobelets sont en carton mais les cuillères sont en argent,
tout de même !
AVF accueil invite ses adhérentes à devenir des accueillantes, ne manquez pas
ce rendez vous, il serait dommage, vraiment, de rater une réunion aussi
sympathique et qui se produit deux fois par an !